Publié le : 11 juillet 20195 mins de lecture

Professionnel du droit, l’avocat spécialisé en droit du travail a pour rôle de défendre devant un tribunal les intérêts de son client, salarié ou chef d’entreprise, lors d’un procès relatif au contrat de travail. Mais pour devenir un avocat spécialisé en droit du travail, il faut suivre une formation spécifique, exercer le métier pendant certains temps et être inscrit à la liste d’avocats spécialisés en droit du travail.

L’avocat en un mot

Avant d’entrer dans le vif du sujet, il s’avère nécessaire de savoir sur la profession d’avocat. Pour faire simple, un avocat est un professionnel du droit et de justice à statut juridique indépendant. Autrement dit, il exerce une profession libérale. Malgré tout, le métier d’avocat est strictement réglementé par la loi 71-1130 du 31 décembre 1971, modifié par la loi n° 2015-990 du 6 août 2015. Son rôle principal est de défendre un particulier ou une société devant un tribunal d’instance pénal, civil ou administratif lors d’un procès. Il peut intervenir en tant que demandeur ou défendeur selon la position de son client. L’avocat ne se contente pas de défendre, mais il joue également un rôle de conseiller ou de conciliateur entre les parties en conflit. C’est le cas d’un avocat en droit du travail à Paris qui intervient dans la résolution d’un différend de travail opposant une entreprise et un salarié. Rendez-vous sur ce site si vous souhaitez avoir plus d’informations sur les missions d’un avocat spécialisé en droit du travail.

Comment devenir un avocat spécialisé en droit du travail ?

Pour jouer un rôle de conseiller et de conciliateur, il s’avère judicieux que l’avocat aide son client seulement dans son domaine de prédilection. Aussi, si un avocat souhaite agir en qualité d’avocat en rupture conventionnelle, il faut qu’il soit spécialisé en droit du travail. Mais avant de devenir un avocat spécialisé, il faut d’abord que la personne passe un examen d’entrée à une école de formation des Avocats. Pour pouvoir se présenter au concours, il est obligatoire d’avoir au moins un master I en Droit. Si vous êtes admis, vous suivrez ensuite un an et demi de formation dans un Centre Régional de Formation Professionnelle des Avocats ou CRFPA. À la fin de la formation, vous obtiendrez la CAPA ou Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat. Vous prêtez ensuite serment afin de pouvoir vous inscrire au sein d’un barreau d’avocat. Passez toutes étapes, vous êtes ensuite libre de choisir la matière dans laquelle vous souhaiter exceller. Cependant, il faut que vous exerciez le métier durant certains temps. Pour devenir un avocat spécialisé dans le droit du travail, vous devez par exemple avoir au moins 4 ans d’expérience dans l’exercice de la profession d’avocat.

Quelles sont les missions d’un avocat spécialisé en droit du travail ?

Les avocats spécialisés en droit du travail traitent tous les dossiers relatifs au contrat de travail. Ils sont les mieux placés pour conseiller les chefs d’entreprise. Ils sont sollicités pour régler tout différend opposant un employeur et un salarié dans le cadre du travail. Si l’avocat agit pour le compte de la société, il intervient généralement lorsqu’un contrat de travail est mis en jeu. Il joue également un rôle de conseiller auprès des dirigeants d’entreprises. Mais les avocats spécialisés en droit du travail soutiennent aussi les salariés. Ils peuvent intervenir depuis l’embauche du salarié, durant sa vie professionnelle au sein de l’entreprise jusqu’à son licenciement ou sa démission. L’avocat spécialisé en droit du travail peut être appelé pour vérifier si le contenu du contrat de travail respecte ou non le Code du travail en vigueur. Autrement dit, l’avocat défend et conseille les salariés. C’est ainsi qu’il intervient dans le cadre d’un licenciement afin de protéger un travailleur contre un licenciement abusif. Aussi, vous pouvez faire appel à un avocat de licenciement à Paris, si jamais vous êtes victime d’une rupture abusive du contrat de travail. Ce n’est pas tout, il peut également intervenir dans le cadre d’une rupture conventionnelle. Et ce, pour éviter tout refus d’homologation de la rupture conventionnelle.